Anaïs Biguine enrichit sa collection CHAPEL FACTORY avec Oud Pagode, une nouveauté aussi subtile qu’élégante.
Pour cette septième eau de parfum, la créatrice a souhaité livrer sa propre vision du fameux oud, loin des clichés moyen-orientaux qui lui sont trop souvent attachés.
Mais d’abord, quelle est cette matière qui a envahi le monde de la parfumerie depuis plus d’une décennie ?
Appelé bois d’agar, bois d’aloès, calambac ou encore agar oud, le bois de oud est en vérité une résine produite par un arbre du genre Aquilaria. Lorsque ce dernier est infecté par un certain type de champignons, il produit ce baume précieux, aux notes intensément boisées, sombres, animales. On le trouve principalement en Inde et dans les pays d’Asie du Sud-Est.
Utilisé en médecine et en parfumerie depuis des temps immémoriaux, la culture arabe lui a toujours réservé une place d’honneur. Ainsi, dans les pays du Golfe, les copeaux de oud sont mêlés à d’autres résines que l’on fait brûler pour imprégner habits et cheveux : c’est ce que l’on nomme le bakhoor.
Les marques occidentales, ayant flairé là un juteux business, déclinent toutes à l’envi le bois de oud en le mariant le plus souvent à la rose ou en exacerbant ses facettes les plus puissantes. C’est exactement le contre-pied qu’a pris Anaïs Biguine en concevant Oud Pagode. Plutôt que de nous inviter dans un énième palais des Mille et Une Nuits, elle nous convie dans une pagode afin d’entrevoir les raffinements du Kōdō. Cet art japonais, que l’on peut traduire littéralement par “La voie des senteurs”, consiste à apprécier et reconnaître les divers bois aromatiques selon un rituel ancestral très codifié, conjuguant olfaction et poésie. Dès le Moyen Age, l’élite nippone a en effet classifié les essences odoriférantes et les a associées à la culture littéraire, notamment au célèbre Genji monogatari.
En écho à cet art aristocratique, Anaïs Biguine a imaginé Oud Pagode, un parfum d’une rare délicatesse. Comme une pause méditative, la fragrance s’ouvre sur des volutes de thé noir, parsemé de lotus et de chrysanthème. Puis le bois de oud apparaît, adouci par des notes de poudre de riz, de bois de cachemire et de musc.
Au-delà d’un parfum, Oud Pagode, telle une cérémonie de Kōdō, est une expérience intime… à vivre chez ODOREM !
